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À PROPOS
DE MA PROVIDENCE

Notre histoire

Encore une nouvelle association pour l’Afrique ; En Suisse ? Créée par qui ou quel organisme ? Depuis quand ? Structurée comment ? Dans quel but et avec quels objectifs ?

Autant de questions auxquelles nous répondons volontiers pour présenter notre vision, notre projet à nos lecteurs, nos futurs collaborateurs et membres. Assurément ils seront nombreux.

L’association « JIREH MA PROVIDENCE » a été créée par Rosalie Kacou Adom, une jeune femme Suisse d’origine Ivoirienne. En 2020, bouleversée, choquée, meurtrie par la situation de AMALAN Grace en situation d’handicap et déscolarisée, vivant avec sa famille dans une situation indescriptible. Ce qu’elle découvre en discutant avec la famille la scandalise. Une dure réalité ; l’extrême précarité dans laquelle vivent certains enfants fautes de moyenne à Abidjan, en Côtes d’Ivoire. Ville qu’elle connaît pour y avoir habité. En effet la situation sociale, économique s’y est grandement détériorée, au fur et à mesure des problèmes politiques graves qui ont secoué le pays.

 

Rosalie Kacou Adom réalise que sans formation et sans aide les jeunes filles n’auront aucun avenir. Elle ressent une telle souffrance physique et psychologique chez cette jeune population, la pauvreté, la solitude, et la souffrance de cette jeunesse oubliée en quelque sorte. Ces femmes dont certaines ne sont encore que des enfants, de pré-adolescentes (11, 12 ans) se voient forcées, obligées de vendre leur corps, à peine formé, pour subsister. Leurs prédateurs leur font l’aumône de 2, 3 dollars ! Comment vivre avec si peu, ne serait-ce qu’un jour

 

Les questions se pressent dans la tête et le cœur de Rosalie :

Ces jeunes filles abimées, déchirées dans leur vie à un âge si tendre, quel avenir ont-elles ? Et quelles perspectives positives pour les enfants nés de ces « passes »de misère ? …

Va-t-elle rester là, à se lamenter ? Elle comprend qu’elle doit agir. Ne dit-on pas, qu’il vaut mieux allumer une bougie que de maudire l’obscurité ? Rosalie comprend le privilège, la chance qu’elle a d’être devenue citoyenne suisse, dans cette belle et célèbre ville de Genève qui l’a accueillie depuis quelques années déjà. Elle décide de se « mettre debout », de tout faire, là où elle est, à son humble niveau, de venir en aide à ces jeunes femmes, ses sœurs, ces jeunes de sa ville, de son pays d’origine. L’évidence se fait certitude impérative. Oui, elle peut contribuer peu ou pas, à l’amélioration de ces conditions de vie si cruelles et apparemment désespérées.

Un proverbe dit que « tout début est difficile ». Un autre assure aussi que « la foi soulève les montagnes ».

Et voilà notre humble citoyenne suisse, se rendant avec ses pauvres moyens, sur le terrain, en Afrique, pour remuer ciel et terre. Et les choses se mettent à bouger. Après quelques mois Grâce reprend le chemin de l’école. Quelques années après 2, 4 et 5 font la formation de couture. En 2021, remise de fourniture scolaire à une trentaine d’enfants.

Le bouche-à-oreille fonctionne. Des jeunes femmes nécessiteuses affluent. Rosalie s’appliquent à aider avec des amis acquis à cette cause, en aident certaines jeunes filles à apprendre les rudiments de la couture, de la coiffure. De quoi se débrouiller pour gagner un peu d’argent, plus noblement et sans le stress de la déchirure physique (prostitution mendicité…).

Jour après jour, Rosalie est de plus en plus sollicitée, de nouvelles amies désireuses aussi de s’en sortir. Il faut se rendre à l’évidence. Il faut désormais davantage de moyens ; un apport plus important à tous les niveaux. L’action prenant de l’ampleur, réclame pour être bien protégée, une structure administrative légale. Depuis 2022, l’association est en cours de reconnaissance effective en Côte d’Ivoire.

Il faut également une structure officielle légale en Suisse. À Genève, Rosalie se fait aider par ses amies Floriane Chavanne (Association Vestiaire Solidaire), Aïcha Lijouom Ngoug (associations for Kids) et Francine Katumba Ntumba (association ESGRA).

L’association JIREH ma providence est donc constituée légalement et en assure la Présidence. Des amis lui prêtent main forte. Et voilà cette jeune mère de famille bien engagée en Suisse et en Afrique dans des démarches et responsabilités de toute sorte. Et surmontant toutes les difficultés.

L’association « JIREH MA PROVIDENCE, est une association, à but non lucratif, apolitique et indépendante de toute idéologie, religion ou nationale ; ses statuts ont été reconnus en 2022.

La vision de la Présidente est claire ; l’empressement de ces jeunes filles et femmes à intégrer ce mouvement, leur soif, leur vif espoir d’apprendre un « vrai » métier qui leur permette de se réaliser ; voire de s’épanouir ; leur nombre de plus en plus important montre l’impact de cette vision altruiste. La flamme allumée avec si peu de moyens, semble porter loin, la lumière d’un programme ambitieux mais réaliste.

« JIREH MA PROVIDENCE » veut développer 6 secteurs de base ; en un premier temps :

  1. L’alphabétisation est primordiale. En effet ces jeunes pour la plupart ne maîtrisent ni la lecture, ni l’écriture. Ils s’expriment dans la langue (le dialecte) de leur ville ; et un peu le français (le Nouchi, argot ivoirien).

  2. La couture : quelques jeunes femmes s’y sont déjà entraînées avec succès. C’est pour elles un créneau très porteur

  3. La coiffure. D’autres s’exercent à cette parure, véritable art en Afrique, très inspiré et sophistiqué. Beaucoup de ces femmes aimeraient le maîtriser.

  4. Le maquillage, l’esthétique remportent bien des suffrages. La précarité momentanée n’enlève pas le souci d’être belles.

  5. L’initiation à l’informatique, histoire de vivre avec son temps

 

Le projet est vaste. Le programme riche. Qui sait si en une seconde phase, l’on ne pourrait pas envisager de créer un centre de formation de couture. Il suffit souvent de très peu pour lancer une micro-entreprise. Petit à petit l’organisation a pu avancer avec l’acharnement de la Présidente, n’hésitant pas à engager tous ses modestes deniers.

 

Pour l’instant, elle demande à tous, à tous ses lecteurs, à tous ceux qui sont désireux de participer à ce beau projet, de joindre l’association, JIREH MA PROVIDENCE, en devenant membres, sponsors, ou bienfaiteurs. Tous les dons physiques, en matériel ou pécuniaires sont les bienvenus. Généreux ou modestes, ils constituent une aide indispensable et appréciée.

 

C’est avec des grains de riz dit-on, que l’on remplit des sacs de riz !

Apportons tous ensemble la générosité, la présence, la détermination qui soutiendront et réaliseront la vision dans toute son ampleur.

 

Merci pour ces jeunes, merci à nos futurs membres et collaborateurs.

Merci de tout cœur.

 

La Présidente

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